Titre : RÈGLEMENTS DE COMPTES À MARSEILLE
Auteur : Denis Trossero
Edition : Mareuil
Collection : Jacques Dallest
Nombre de pages : 393 pages
Date de parution : 25 Janvier 2024
Genre : Droit & Justice
Quatrième de couverture
Depuis plus d’un siècle, Marseille baigne dans le crime, comme si la figure de « l’homme tué » immortalisé dans la grotte Cosquer, planait au-dessus de la ville, tel un funeste présage. Il suffit de citer des affaires, des noms, de Carbone et Spirito aux frères Guérini, en passant par la tuerie du bar du Téléphone, la tuerie d’Auriol ou l’affaire des cliniques, pour comprendre que la cité phocéenne a depuis longtemps un rapport particulier à la violence. Et le temps n’y fait rien. Au contraire, Marseille semble même s’enfoncer toujours un peu plus dans cette spirale infernale avec la pluie de règlements de comptes qui s’abat sur elle depuis plusieurs années. Au secours Pagnol ! Que sont devenues les parties de belote sur les quais du Vieux-Port au rythme chantant de l’accent provençal ?
Cette violence est-elle rédhibitoire ? Comment les autorités tentent-elles dans la douleur de dénouer les fils ténus de cette situation dramatique ? Avec quels moyens ? Pour quelles ripostes ? La doctrine a-t-elle changé ? Pilonnage, méthode pro-active… Ces contre- attaques sont-elles toutes vouées à l’échec ?
Avis
Ce livre retrace une bonne partie de l’histoire judiciaire de la vie de Marseille, notamment à travers ses règlements de comptes sur trafic de stupéfiants, mais pas seulement. On y retrouve le manque de moyens des forces de l’ordre pour contrer ce fléau, les nombreuses tueries qui émanent des rivalités entre « gangs », l’aspect politique avec l’importance de Bernard Tapie dans la ville de Marseille, les vols que subissent les joueurs de football de l’OM lors des déplacements… Je m’attendais en lisant la quatrième de couverture à un livre beaucoup plus centré sur toute l’histoire des stupéfiants à Marseille et comment en quelques années à peine, elle a entraîné certains quartiers à devenir des zones de non-droit. Mais il y avait beaucoup de thématiques dont je n’avais pas forcément les clés de compréhension pour que ma lecture soit fluide et que je comprenne tous les éléments qu’a écrits l’auteur. Néanmoins, on y apprend beaucoup de choses, et c’est quand même un livre à lire, peut-être pour un public plus averti.
Note
8/10
Célittérature 